• Old Boy

    "Dix ans plus tard..."

    Old Boy

     

    Fiche de renseignements :

    Titre : Old Boy

    Auteur : Garon Tsuchiya & Nobuaki Minegishi

    Editeur : Futabasha

    Sortie : 1996-1998

    Genre : Thriller

    Autres : Un film de Park Chan-Wook reprend l'intrigue du manga

     

    Critique :

    Je repars donc une fois de plus sur un Seinen. Mais pas n'importe quel Seinen. Un Seinen qui propose une histoire originale, avec des dessins simples mais efficaces et un personnage plus que charismatique.

    Voici, le résumé d'Old Boy : L'histoire d'un homme enlevé et enfermé pendant dix ans de force dans une cellule sans connaître la raison de ce rapt. C'est alors que, sans aucune raison, ses geôliers le libèrent. L'homme ne se donnera qu'un seul objectif : trouver les responsables de son enlèvement.

    Un résumé qui est certes court, mais qui annonce déjà la couleur de ce Seinen. Je connaissais déjà le film de nom. Mais je n'ai jamais su qu'à la base, le film était tiré d'un manga. Moi qui aime assez le cinéma asiatique, je me suis laissé tenter et j'ai lu le manga, le visionnage du film viendra après.

    Le manga ne me déçoit pas dans sa globalité, j'apprécie beaucoup l'intrigue et les dessins comme dit plus haut. Ca change un peu de ce qu'on a l'habitude de lire et je ne peux que conseiller ce manga. Même en étant pas un grand amateur de culture japonaise, on arrive à trouver son bonheur. Mais n'oublions pas les points négatifs.

    En effet, je trouve que le manga est parfois un peu compliqué. Bien sûr le scénario du début est très simple, mais plus on avance, et plus j'ai l'impression que ça devient légèrement compliqué. Il faut donc être attentif dans la lecture et ne pas hésiter à lire plusieurs fois des passages précis pour ne pas se perdre dans l'histoire.

    Un manga que je conseille vivement, que vous soyez amateurs ou non, ce manga saura vous faire apprécier la culture japonaise.

     

     

     

     


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  • Black Lagoon

    "Alice au pays des mafieux..."

     

    Black Lagoon

     

    Fiche de renseignements :

    Titre : Black Lagoon.

    Auteur : Rei Hiroe

    Editeur : Kaze Manga

    Sortie : 19 Avril 2002

    Genre : Action, aventure, dramatique, comédie noire

    Autres : Il existe aussi un anime reprenant l'histoire de ce manga

     

    Critique :

    Ce coup ci, ce n'est pas par curiosité que j'ai découvert ce manga. C'est un ami qui me l'a conseillé en me disant que l'histoire était bien, qu'il y avait des personnages charismatiques etc. Je me suis donc lancé dans la lecture de ce seinen, car oui, il ne faut pas croire que c'est un shonen, j'expliquerai plus tard pourquoi. Même si je pense qu'il y a quelques codes du shonen à l'intérieur, âmes sensibles, je vous déconseille de lire ce manga et de voir l'anime.

    Penchons nous d'abord sur le résumé de Black Lagoon : Rokurô Okajima est un jeune diplômé qui mène une vie morose depuis qu'il a intégré une grande firme japonaise. Sa triste existence va brusquement être bouleversée lorsqu'il va être pris en otage par une bande de pirates des mers venus lui dérober un disque au contenu douteux. D'abord malmené par Rebby, la tête brulée du groupe, puis trahi par ses employeurs, Rokurô va se montrer plus casse-cou qu'il en a l'air et prendre goût à cette vie de mercenaires rythmée par les montées d'adrénaline.
    C'est ainsi que sous le surnom Rock, notre héros va rejoindre Dutch, Rebby et Benny, trois pirates des temps modernes...

     On peut penser au début que ça va parler de piraterie moderne. Et bien non, c'est bien plus vaste que ça. Cette équipe ne fait que le travail des mafieux contre une rémunération. Le manga n'est rythmé que par ça, il n'y a pas énormément de place pour les sentiments. Les personnages sont tous aussi tarés les uns que les autres et essayer de les rendre raisonnables revient à se prendre une balle dans la tête.

    Voilà ce que je reproche, des personnages qui sont tous psychopathes (presque tous, il y en a encore qui n'ont pas perdu la raison). Cela se veut dérangeant, à force c'est saoulant. La violence est poussée à son paroxysme, enfants soldats etc sont au rendez-vous. Des personnages tous issus de la guerre, de la violence. Même l'église du coin est corrompue jusqu'à la moëlle. Certaines personnes ont des capacités et des réflexes hors du commun, c'est pour cela que je dis que ça se rapproche du shonen.

    Mais n'oublions pas les points positifs. Toute cette violence montre bien un univers mafieux pour un manga qui ne se cache pas sous la censure. Certains personnages ont bel et bien un grand charisme, il est évident de comprendre pourquoi ils inspirent le respect. La marginalité est bien exprimée, avec des cartels de drogue, de la prostitution, trafic d'armes et bien d'autre joyeuseries qui renvoient à des affrontements sanglants.

    C'est un bilan assez mitigé que je donne là, le manga m'ayant vraiment dérangé par moment. Mais si vous vous sentez prêts à le lire, je ne vous en empêche pas, il vaut quand même le détour.


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  • Mad World

     

    Mad World

     

     

    Fiche de renseignements :

    Titre : Mad World.

    Auteurs : Kiyohara Hiro & Otsuichi

    Editeur : Soleil

    Sortie : 6 Juin 2012

    Genre : Suspense, Fantastique

    Autres : Trois "One-shot" comportant trois histoires différentes

     

    Critique :

    Pour tout dire, je ne suis pas vraiment calé en manga. J'ai eu ma petite période il y a de cela quelques années, à présent je ne sais plus trop ce qui est à la mode en ce moment et les shonen ne m'intéressent plus. J'essayais donc, de me lancer dans le seinen. Des oeuvres plus matures qui abordent des sujets divers. C'est presque de la littérature engagée si vous préférez (même si certains Seinen sont plus axés sur l'action). C'est donc par curiosité que j'ai découvert Mad World, qui veut révéler la négativité de la société japonaise via trois oeuvres. Je n'ai pas été déçu du voyage.

    Trois oeuvres et trois histoires mêlant fantastique et suspence. Que ce soit avec une adolescente qui invente un téléphone "télépathique" et qui arrive à discuter avec un garçon qui est lui aussi en possession de cet étrange téléphone. Une jeune orpheline qui met en scène son kidnapping pour faire peur à son "beau-père". Un jeune garçon qui a le pouvoir de transférer les blessures des autres sur son propre corps. Voilà comment sont abordés les thèmes de la solitude et du rejet.

    Les dessins sont très beaux, il n'y a rien à dire sur l'encrage. Chaque début de tome est fait en couleur, pour le reste c'est en noir et blanc comme d'habitude, ce qui reste bien, l'univers sombre et encore mieux ressenti de cette façon. Les scénarios sont bien maniés même si parfois compliqués à comprendre, il ne faut pas hésiter à relire plusieurs fois certaines pages pour ne pas se perdre dans la lecture. Les oeuvres comportent plus d'une centaine de pages et cherchent avant tout à émouvoir le lecteur. Si vous êtes assez sensibles, vous verserez une petite larme, même moi, j'ai été ému.

    Ce qui est par contre dommage c'est l'absence d'un background, il y a en déjà un, de mon côté, je trouve qu'il n'est pas assez travaillé. Bien sûr, il faut surtout ce concentrer sur ce qui arrive aux personnages, mais prendre un peu de recul aurait vraiment été bien. Les scénarios sont parfois maladroits et complexes, la complexité est voulue mais j'aurais apprécié que ce soit amené plus simplement. Que vous aimiez ou non les manga, je vous conseille grandement ces trois oeuvres engagées, qui démontrent une face caché de la société japonaise, face cachée que beaucoup de personnes ignorent.

     

     


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  • Blacksad

    "Les dépouilles d'un beau rêve..."

     

    Blacksad

     

     

    Fiche de renseignements :

    Titre : Blacksad

    Auteurs  : Juand Diaz Canales & Juando Guarnido

    Editeur : Dargaud

    Sortie : 2000

    Genre : Policier

    Autres : Quatre albums + hors-séries parus.

     

    Critique :

    Si je devais dire en quelques mots ce qu'est Blacksad, je dirais que c'est une bande dessinée où l'aspect policier et pessimiste est poussé à son paroxysme. Juand Diaz Canales et Juando Garnido ont su montrer leur talent avec cette série mettant en scène John Blacksad, un détective privé, ancienne racaille ("Avant je courais devant la police, maintenant c'est moi qui court après les méchants."). Personnage solitaire et quelques peu dépressifs, nous suivons ses aventures dans chaque tome. Meurtres et disparitions sont au rendez-vous. Les dessins expriment à merveille cet univers noir et violent. Car oui, Blacksad n'a pas qu'à faire à des mafieux, mais à de riches dirigeants d'entreprises et à un parti politique qui fait l'éloge de la race blanche et le blâme des autres races.

    Chaque tome montre un environnement différent, allant d'endroits luxueux à une ville salle jusqu'aux quartiers sensibles. Blacksad fait office de voix-off par la même occasion, le lecteur sait donc tout de lui, bien que son passé ne soit pas révélé, impossible de savoir si il a de la famille et ce qu'il était vraiment avant de devenir un détective privé collaborant avec la police. Des affaires qui deviennent parfois personnelles. Blacksad est l'archétype du héros solitaire, même si Weekly, un journaliste qui travaille pour un journal à sensation l'accompagne dans certaines des affaires qui sont confiées au détective privé.

    Il y a un manque cruel de psychologie, même si elle est omniprésente au fil des tomes, il n'y a que dans le tome un, que j'ai pu voir un Blacksad adoptant une attitude vengeresse suite à une attaque psychologique. Ce qui reste tout de même appréciable, c'est qu'il n'y a pas énormément de violence dans la série, sachant que c'est une bande-dessinée policière et sombre. Les albums ont une fréquence de sortie variant entre deux et cinq ans, il faut savoir se faire patient pour dévorer les suites des aventures de ce détective. Je ne peux que conseiller cette série qui est pour moi ma série de bande-dessinée préférée.

     


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